mur chez Dom

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En formation complète, elles sont huit...

vendredi 16 juin 2017

Les Soeurs Amaryllis

Le Vulvet Underground se compose de huit femmes, libres, indépendantes, complexes, ramifiées... Ensemble et réunifiées pour le Vulvet mais aussi riches d'autres vies... Maripa, Vulvet n°1 s'il faut les numéroter, chante avec Alice (Alice qui nous rejoint parfois sur les répétitions et aimablement donne des doigts sur la peau d'un instru prêt à être percuté)... Ce vendredi 16 juin 17, elles donnent un rdv, une rencontre publique, le premier temps d'autres à venir...

(article pour le blog et dessin de l'affiche signés Vulvet n°8 - Émilie Weiss)



Les voilà ! tout juste écloses ... 




L'une chante, l'autre toque au piano ou au bendir. LES SŒURS AMARYLLIS  revisitent des chansons de Jeanne Moreau, les elles, Brigitte Fontaine, Danielle Messia, et d'autres encore... 

Des romances au fond des cœurs qui parlent de joies futiles, qui rient sur l'existence ; de troublantes rengaines teintées de doux refrains, de rêves, 
d'artifices, 
de mal de dents, 
de choses pas commodes, 
de coups de rasoir, 
d'amours éperdues.....   

chant: Marie-Pascale Charbonnier 
piano , bendir et chœurs : Alice Turnel
  
Pour les cueillir, rendez-vous le vendredi 16 Juin, à 20h30 à l'Heure des thés, 4 rue des Creuses à Saint-Étienne  tel:0477379227 
                                                             Prix libre et nécessaire



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Voilà. Le 16 juin de la 17 est derrière à présent. Et le rdv des Sœurs Amaryllis avec les oreilles toutes neuves s'est très plutôt plus plus bien passé. Nombreux et attentifs, enjoués et charmés, émus souvent, nous le public, parce que le choix du répertoire nous permet ça aussi... Au moment où j'écris ces quelques lignes, le tout premier chant qu'elles ont choisi trottine gentiment en arrière plan, là, dans la boîte crânienne, il a pris sa place dans le carrousel aux souvenirs, un india song qui d'emblée nous embarque, c'était tout à fait risqué ce chant là, pour commencer je veux dire, elles ont usé de douceur, elles ont opté pour annoncer le fil conducteur, la force du dire et pas à côté, du dire juste, du dire qui dit, qui raconte, qui témoigne et nous décrit, décrit nos intimes, sans écart... Maripa au chant et ses qualités d'interprétation, sa façon à elle d'habiter les textes et de les jouer, de nous sourire au passage, Alice aux instruments et sa virtuosité, cette Alice qui en héberge plus d'un et plus d'une, qui joue du piano de la main gauche tandis que la main droite percute le bendir, c'est affolant cette manière-là de jouer... Et ces deux qui s'échangent des regards, complices assurément, bien parties pour chanter encore et jouer encore et nous inviter au voyage encore... Et ça, c'est plutôt une perspective enthousiasmante! Donc, à suivre (donc)!

[témoignage photos de Jy Bouchet]






Dès qu'un lien sonore est possible, alors il sera présent aussi ici, en attendant : un india song durassien


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